Le Collectif  “Stop Violences Conjugales aux Pays-Bas”

Le Collectif  “Stop Violences Conjugales aux Pays-Bas”  est un groupe de bénévoles préoccupé par le sujet des violences conjugales et la prise en charge des victimes francophones dans un contexte particulier d’expatriation aux Pays-Bas.
Son objectif est de sensibiliser la communauté francophone sur cette thématique, puis d’aider les personnes victimes de violences conjugales et leur entourage à trouver plus facilement les informations et les relais nécessaires. Ceci grâce notamment à la publication de différents supports de communication dont la page Facebook que vous pouvez soutenir en cliquant (et likant) sur ce lien ici
Le Collectif a identifié un besoin {important} de soutien juridique et psychologique accessible en langue française.
Toute mise en contact avec des professionnels (juristes/avocats) du Droit de la Famille ainsi que des psychologues sera donc la bienvenue pour poursuivre la réflexion en vue de venir en aide aux victimes de violences conjugales sur le territoire néerlandais et contribuer à l’élaboration de solutions. 

Le Collectif est joignable: stopviolencesconjugalespaysbas@gmail.com

Lettre au Président de la République Française

Lettre au Président de la République Française


Monsieur le Président de la République Française
Monsieur Emmanuel Macron

Amsterdam le 12 avril 2023,


Monsieur le Président,

Nous profitons de votre visite dans notre pays d’accueil pour vous exposer les difficultés que la communauté française installée aux Pays-Bas rencontre.

En effet, depuis la fin de la crise Covid-19 il y a un fort engouement pour le renouvellement des titres d’identité et de voyage – passeport et carte nationale d’identité. La prise de rendez-vous pour effectuer cette démarche auprès de notre consulat est un problème persistant et crée de la tension.
En 2022, le service de l’administration des Français.es de l’étranger du consulat général d’Amsterdam composé de 3 agents a délivré près de 7 500 titres d’identité et de voyage, contre 4500 en 2019 (soit une augmentation de près de 80% du nombre de titres délivrés en 3 ans). La Direction des Français de l’Étranger du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères a indiqué et confirmé que ce type de rendement est généralement atteint par des équipes de 4 ou de 5 agent.es travaillant de manière soutenue.
Cette situation qui perdure n’est plus tenable : ni pour notre communauté, ni pour le personnel du consulat qui travaille à flux tendu depuis ces dernières années et qui s’essouffle ce qui est bien normal. En tant qu’élus, nous sommes attentifs à leur condition de travail et nous les soutenons au mieux en étant le lien entre ce service et notre communauté mécontente. Sachant que 118 postes ont été créés dans le réseau diplomatique et consulaire pour la fin de l’année 2023, nous appuyons logiquement et fortement la demande faite par le consulat de recruter un agent.e à temps plein à partir de 2023 dans les domaines de l’AFE et de l’État Civil. Ce recrutement aurait un impact considérable tant sur l’équipe du consulat que sur les administrés.

Nous espérons, Monsieur le Président, avoir votre écoute sur ce point.

De plus, nous aimerions vous sensibiliser sur les inquiétudes des Français.es qui ont travaillé à la fois en France, aux Pays-Bas ou ailleurs à l’étranger dans le mode de calcul de leur retraite française.

Les Français.es de l’étranger sont victimes d’importantes injustices :

1. La retraite des carrières françaises de moins de 25 ans n’est pas calculée à partir des meilleures années. La retraite des agriculteurs sera calculée dorénavant à partir de leurs meilleures années. Les carrières courtes des Français.es de l’étranger et les carrières hachées des femmes seront-elles les seules à être discriminées ?
2. Les années de travail (et de cotisation) dont le salaire annuel est trop faible ne provoquent pas une augmentation mais une baisse de la retraite et ces années-là ne sont pas éliminées du calcul pour les carrières de moins de 25 ans.Le conseil d’orientation des retraites (12ème rapport) a démontré comment cette situation provoque une diminution du Revenu Annuel Moyen qui n’est pas compensée par le ou les trimestres validés par ces années. Les années de faible salaire annuel (job d’étudiant, éducation des enfants, service militaire, recherche d’emplois, 1ère année de carrière, maladie, années travaillées sur plusieurs pays…) n’augmenteront pas la retraite mais au contraire la diminueront ou ne provoqueront qu’une augmentation dérisoire de la retraite, qui ne sera pas en rapport avec le montant des cotisations.
3. Quand des périodes de travail à l’étranger ne sont pas validées par la CNAV, la retraite à taux plein est reportée à 67 ans ou la retraite subit une décote de 25% pour au moins 20 trimestres non validés.
Les Français.es de l’étranger n’ont donc pas les mêmes droits, ni pour le calcul du RAM, ni pour la validation de toutes leurs périodes de travail qui déterminent l’âge de la retraite à taux plein. La perte des droits à la retraite pour les années cotisées en France est très importante pour certaines carrières.
Des solutions existent pour rendre le calcul de la retraite des carrières courtes et des carrières hachées plus équitables en calculant le RAM à partir d’un même pourcentage des meilleures années quelle que soit la durée de la carrière et en éliminant du calcul du RAM toutes les années de trop faible salaire qui peuvent provoquer une perte de droits à la retraite.

C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur Le Président, de confirmer la proposition faite le 3 mars 2023, en séance publique au Sénat, de M. Le Ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt, de créer un groupe de travail pour revoir le calcul du salaire de référence et la validation des périodes de travail effectuées à l’étranger pour le calcul du taux. Il serait essentiel que les parlementaires et les élu.es à l’Assemblée des Français de l’Étranger participent à ce groupe de travail.

Enfin, nous vous demandons de bien vouloir revenir sur votre projet de réforme des retraites tel qu’il a été présenté et d’organiser une véritable concertation de tous les acteurs concernés afin de garantir une réduction des inégalités face à la retraite.

Vous priant, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer l’expression de notre considération.


Pierre Lavéant
Catherine Libeaut

Conseillers des Français/es de l’étranger aux Pays-Bas
Conseillers de l’Assemblée des Français/es de l’étranger pour le Benelux.

Benoit Marin Cudraz
Conseiller de l’Assemblée des Français/es de l’étranger pour l’Europe du Nord, membre du groupe de travail sur les retraites de l’AFE




Impacts de la réforme des retraites

Chères et chers compatriotes,
Le mouvement social en France contre la réforme des retraites ne cesse de s’élargir.
Cette semaine, l’intersyndicale a appelé à deux jours de manifestations, le mardi 7 et le samedi 11 février.Dans le monde entier, les Françaises et les Français de l’étranger ont démontré leur soutien aux manifestations du 31 janvier en organisant des rassemblements devant les ambassades et les consulats, dans notre réseau éducatif et culturel.
Une centaine d’élu·es et de représentant·es politiques des Français de l’étranger ont signé une tribune, pour que les Françaises et Français de l’étranger ne soient pas les oublié·es de la réforme des retraites. Vous pouvez la retrouver ici.
La réforme des retraites proposée par le gouvernement Borne et le Président Macron est inique, inutile et néfaste économiquement.

Nous invitons les Françaises et les Français des Pays-Bas à se mobiliser à nos côtés. Il faut empêcher cette réforme, et construire au contraire une alternative pour que les Françaises et les Français reprennent, de manière pérenne, le pouvoir sur le système de retraites qui leur appartient.

Pour lutter contre la réforme des retraites et construire une alternative,
la Nupes organise deux événements aux Pays-Bas




Dans son pacte de stabilité remis à l’UE en 2022 le gouvernement s’engage à baisser les impôts de production (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) dès 2023 et à réformer les retraites. Nos retraites sont utilisées comme variables de stabilité de la dépense publique !

Ce que prévoit la réforme

  • Report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et accélération de l’augmentation de la durée de cotisation jusqu’à 43 ans.
  • Aucune mise à contribution des entreprises
  • Date prévue d’application le 1er septembre 2023
  • Exemple de ce que cela implique : une personne née en 1976 qui a commencé à travailler à 21 ans et qui peut partir actuellement à taux plein à 62 ans devra attendre 64 ans. A cet âge, avec le système actuel, elle aurait une surcote de 10%      
  • Selon les accords binationaux, les Français·es ayant réalisé une partie de leur carrière professionnelle à l’étranger ne sont pas garanti·es des mêmes droits.

 Pourquoi cette réforme est nuisible

  • Augmentation du chômage pour les jeunes retraités privés d’emploi ne bénéficiant pas de leur retraite et limitation du nombre d’emplois disponibles pour les jeunes. Pour exemple, 1 senior sur 2 ne travaille pas et 1 sur 4 n’a ni emploi ni retraite à 60 ans, cela représente 28% de la population
  • Augmentation du nombre des personnes dans la précarité, pour exemple avec le report de l’âge de départ de 60 à 62 ans, + de 157% de seniors se sont retrouvés au RSA en 10 ans
  • Pénalisation des personnes qui ont commencé à travailler tôt, les précaires et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue
  • Renforcement des inégalités femmes-hommes
  • Favorise les sociétés d’assurance privées pour les retraites

Pourquoi cette réforme n’est pas nécessaire

  • Le Conseil d’Orientation des Retraites prévoit, dans le pire des cas, un déficit d’une quinzaine de milliards en 2027 ce qui ne représente que 3% du budget ! Qui plus est, le pire des cas n’est pas le plus probable.
  • Notons qu’actuellement les entreprises bénéficient de 72 milliards d’exonération de cotisations chaque année et que 157 milliards sont donnés aux entreprises tous les ans au titre de l’aide publique aux entreprises sans aucune contrepartie. 80 milliards sont reversés en dividendes aux actionnaires en 2021.

Pourtant, bien d’autres solutions et priorités existent, à commencer par :

  • Rétablir l’ISF
  • Mettre tous les acteurs à contribution, élargir l’assiette
  • Renforcer les services publics tels que la santé, l’éducation ou la justice.
  • Augmenter les salaires, appliquer vraiment l’égalité salariale homme/femme

Que dit le programme de la NUPES au sujet des retraites : garantir une retraite digne

  • Restaurer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous après quarante annuités de cotisation avec une attention particulière pour les carrières longues, discontinues et les métiers pénibles
  • Maintenir l’équilibre des retraites en soumettant à cotisation patronale les dividendes, participation, épargne salariale, rachats d’action, heures supplémentaires, en augmentant de 0,25 point par an le taux de cotisation vieillesse et en créant une sur-cotisation sur les hauts salaires
  • Rétablir les facteurs de pénibilité supprimés par Emmanuel Macron
  • Porter a minima au niveau du SMIC revalorisé toutes les pensions pour une carrière complète, et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
  • Prendre en compte le revenu de solidarité active (RSA) pour valider des trimestres en vue de la retraite
  • Indexer le montant des retraites sur les salaires
  • Interdire au Fonds de réserve pour les retraites d’investir dans des secteurs polluants

Le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit par Coline Serreau

Dimanche 22 mars. Coline Serreau, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise.

Le gouvernement gère l’épidémie comme il peut… mais les postures guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome, traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie.

Apprenons à survivre parmi eux, à s’en protéger en faisant vivre l’espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent son immunité et lui donnent le pouvoir d’affronter sans dommage les microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement, car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais l’équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.

Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l’intelligence collective et populaire se manifeste.

En quelques jours, les français ont établi des rites de remerciement massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et l’action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont importants dans nos vies.

Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions d’euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.

Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment « exploitants agricoles » reçoivent des centaines de milliers d’euros pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l’industrie chimique prospère.

Et voilà que le petit virus remet les pendules à l’heure, voilà qu’aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos systèmes de santé et d’éducation, alors que les lobbies règnent en maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.

Nous manquons d’argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l’argent où il se trouve, que les GAFA payent leurs impôts, qu’ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l’ont-ils gagné cet argent ? Ils l’ont gagné parce qu’il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d’autoroutes, de trains, d’égouts, d’électricité, d’eau courante, d’écoles, d’hôpitaux, de stades, et j’en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.

Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles passés les rois de France ont très régulièrement décidé d’annuler la dette publique, de remettre les compteurs à zéro.

Je ne vois pas comment à la sortie de cette crise, quand les comptes en banque des petites gens seront vides, quand les entreprises ne pourront plus payer leurs employés qui ne pourront plus payer les loyers, l’électricité, le gaz, la nourriture, comment le gouvernement pourra continuer à gaspiller 90% de son budget à rembourser une dette qui ne profite qu’aux banquiers. J’espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la mondialisation qui n’a fait que nous appauvrir.

J’espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la mondialisation qui n’a fait que nous appauvrir.

Et le peuple l’a si bien compris qu’il crie tous les soirs son respect pour ceux qui soignent, pour la fonction soignante, celle des mères, des femmes et des hommes qui font passer l’humain avant le fric.

Ne nous y trompons pas, il n’y aura pas de retour en arrière après cette crise.

Parce que malgré cette souffrance, malgré ces deuils terribles qui frappent tant de familles, malgré ce confinement dont les plus pauvres d’entre nous payent le plus lourd tribut, à savoir les jeunes, les personnes âgées isolées ou confinées dans les EHPAD, les familles nombreuses, coincés qu’ils sont en ville, souvent dans de toutes petites surfaces, malgré tout cela, le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit.

Où sont les vraies valeurs ? Qu’est-ce qui est important dans nos vies ?

Vivre virtuellement ? Manger des produits issus d’une terre martyrisée et qui empoisonnent nos corps ?

Enrichir par notre travail ceux qui se prennent des bonus faramineux en gérant les licenciements ?

Cette épidémie, si l’on a l’intelligence d’en analyser l’origine et la manière de la contrer par la prévention plutôt que par le seul vaccin, pourrait faire comprendre aux politiques et surtout aux populations que seuls une alimentation et un environnement sains permettront de se défendre efficacement et à long terme contre les virus.

Le confinement a aussi des conséquences mentales et sociétales importantes pour nous tous, soudain un certain nombre de choses que nous pensions vitales se révèlent futiles. Acheter toutes sortes d’objets, de vêtements, est impossible et cette impossibilité devient un bonus : d’abord en achetant moins on devient riches.

Et comme on ne perd plus de temps en transports harassants et polluants, soudain on comprend combien ces transports nous détruisaient, combien l’entassement nous rendait agressifs, combien la haine et la méfiance dont on se blindait pour se préserver un vague espace vital, nous faisait du mal.

On prend le temps de cuisiner au lieu de se gaver de junk-food, on se parle, on s’envoie des messages qui rivalisent de créativité et d’humour.

Le télétravail se développe à toute vitesse, il permettra plus tard à un nombre croissant de gens de vivre et de travailler à la campagne, les mégapoles pourront se désengorger.

Pour ce qui est de la culture, les peuples nous enseignent des leçons magnifiques : la culture n’est ni un vecteur de vente, ni une usine à profits, ni la propriété d’une élite qui affirme sa supériorité, la culture est ce qui nous rassemble, nous console, nous permet de vivre et de partager nos émotions avec les autres humains.

Quoi de pire qu’un confinement pour communiquer ? Et pourtant les italiens chantent aux balcons, on a vu des policiers offrir des sérénades à des villageois pour les réconforter, à Paris des rues entières organisent des concerts du soir, des lectures de poèmes, des manifestations de gratitude, c’est cela la vraie culture, la belle, la grande culture dont le monde a besoin, juste des voix qui chantent pour juguler la solitude.

C’est le contraire de la culture des officines gouvernementales qui ne se sont jamais préoccupées d’assouvir les besoins des populations, de leur offrir ce dont elles ont réellement besoin pour vivre, mais n’ont eu de cesse de conforter les élites, de mépriser toute manifestation culturelle qui plairait au bas peuple .

En ce sens, l’annulation du festival de Cannes est une super bonne nouvelle.

Après l’explosion en plein vol des Césars manipulés depuis des années par une maffia au fonctionnement opaque et antidémocratique, après les scandales des abus sexuels dans le cinéma, dont seulement une infime partie a été dévoilée, le festival de Cannes va lui aussi devoir faire des révisions déchirantes et se réinventer. Ce festival de Cannes qui déconne, ou festival des connes complices d’un système rongé par la phallocratie, par la corruption de l’industrie du luxe, où l’on expose complaisamment de la chair fraîche piquée sur des échasses, pauvres femmes porte-manteaux manipulées par les marques, humiliées, angoissées à l’idée de ne pas assez plaire aux vieillards aux bras desquels elles sont accrochées comme des trophées, ce festival, mais venez-y en jeans troués et en baskets les filles, car c’est votre talent, vos qualités d’artiste qu’il faut y célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute !

Si les manifestations si généreuses, si émouvantes des peuples confinés pouvaient avoir une influence sur le futur de la culture ce serait un beau rêve !

Pour terminer, je voudrais adresser une parole de compassion aux nombreux malades et à leurs proches, et leur dire que du fin fond de nos maisons ou appartements, enfermés que nous sommes, nous ne cessons de penser à eux et de leur souhaiter de se rétablir. Je ne suis pas croyante, les prières m’ont toujours fait rire, mais voilà que je me prends à prier pour que tous ces gens guérissent. Cette prière ne remplacera jamais les soins de l’hôpital, le dévouement héroïque des soignants et une politique sanitaire digne de ce nom, mais c’est tout ce que je peux faire, alors je le fais, en espérant que les ondes transporteront mon message, nos messages, d’amour et d’espoir à ceux qui en ont besoin.

Coline Serreau


Le référendum d’initiative partagée jusqu’au 12 mars 2020

Pourquoi un référendum d’initiative partagée ( RIP )

La procédure de référendum d’initiative partagée consiste à nous soumettre, à nous électeurs, une proposition de loi présentée par au moins un cinquième des membres du Parlement.

Essayons d’obtenir l’organisation d’un référendum nous permettant d’indiquer si nous citoyennes,citoyens sommes POUR ou contre la privatisation d’ADP.

L’État nous demande notre avis,profitons-en!

 TROIS MODALITÉS POUR FAIRE VALOIR SON SOUTIEN en tant que Français de l’étranger :

1 . l’électeur effectue son dépôt par ses propres moyens sur le site (ordinateur fixe ou portable, tablette, smartphone, etc.) ;

2. l’électeur effectue son dépôt sur une borne informatique mise à sa disposition par les communes en France et par les postes consulaires à l’étranger ;

3. l’électeur, notamment celui qui ne dispose, ni d’une carte nationale d’identité ni d’un passeport français, présente son soutien sur un formulaire papier à un agent du poste consulaire qui sera chargé de le saisir sur le site de gestion du RIP du ministère de l’Intérieur réservé aux administrations.

REU: répertoire électoral unique, ce qui va changer pour les Français résidant à l’étranger

Si vous souhaitez voter en France, vous devrez obligatoirement demander votre radiation de la liste électorale consulaire sur service-public.fr : inscription consulaire/actualiser son dossier en cours de séjour.

Par défaut, en tant que Français résidant aux Pays-Bas inscrit à la fois sur une liste en France et sur la liste électorale consulaire vous serait maintenu sur la liste électorale consulaire et radié de la liste de votre commune en France.
Vous voterez donc aux Pays-Bas pour tous les scrutins.

Pièces justificatives pour une demande d’inscription sur une liste électorale consulaire

Dans le Journal officiel du 7 septembre 2018 est paru l’arrêté du 29 août 2018 fixant la liste des pièces justificatives à fournir pour s’inscrire sur une liste électorale consulaire.

Les Français établis hors de France qui présentent une demande d’inscription sur une liste électorale consulaire, doivent accompagner cette demande des pièces justifiant de leur identité, de leur nationalité, et de leur résidence habituelle dans la circonscription consulaire.

Ma lettre de conseillère consulaire de mai 2018

Au sommaire de ma lettre d’info de mai 2018:

c’est avec grand plaisir que nous vous annonçons la venue de Marie-Monique Robin, journaliste d’investigation le mardi 22 mai à 19h30 à La Haye pour la projection de son film intitulé: « Le roundup face à ses juges »

Rdv le vendredi 1 juin de 11h à 13h pour nous rencontrer lors de ma permanence d’élue de terrain!

Ma lettre de conseillère consulaire de janvier 2018



Au sommaire de cette lettre de janvier 2018:

deux RDV à la Haye, répondre à un questionnaire sur le handicap à l’étranger et à une enquête de qualité sur les services consulaires, bienvenue à notre nouvelle consule honoraire de Rotterdam et mes meilleurs vœux en images!


Rdv citoyen et soirée culturelle à La Haye


Rendez-vous citoyen Français du monde adfe et ATD Quart Monde

mercredi 31 janvier sur l’Europe sociale à 19h au Regentesseplein 13 à La Haye


 

Dix sept morceaux choisis montrés, dits, joués, par Christophe Chaplet et Thierry Louyat.

En forme de préambule certains aspects de la vie chaotique de Jean de La Fontaine et de son œuvre seront évoqués.

Vendredi 2 février à 20h

 



En ce qui concerne notre communauté


Questionnaire Handicap et vie à l’étranger qui s’adresse à tous les Français qui vivent aux Pays-Bas, en étant en situation de handicap ou s’occupant d’une personne en situation de handicap.Date de fin de recueil des témoignages: 10 février 2018


 

Donnez votre avis et faites part de vos suggestions en répondant à l’enquête de satisfaction en ligne avant le 5 février 2018.


 

Entrée en fonction de la nouvelle consule honoraire de France à Rotterdam, Mme Angélique Heemels Vous pouvez la joindre au 088 407 92 12 pour fixer un RDV.

 



Questionnaire Handicap et vie à l’étranger

Je vous encourage à remplir ce questionnaire qui s’adresse à tous les Français qui vivent aux Pays-Bas, en étant en situation de handicap ou s’occupant d »une personne en situation de handicap. Cette étude est réalisée par la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée des Français de l’Étranger.
Les objectifs:
– réaliser un état des lieux de la vie à l’étranger pour des Français en situation de handicap
– faire part de témoignages/d’initiatives de Français vivant ou ayant vécu à l’étranger.
– élaborer des propositions pour faciliter « l’expatriation », l’expérience de vie à l’étranger des personnes en situation de handicap, quels que soient leur âge et leur projet.

En savoir plus sur l’Assemblée des Français de l’Étranger

Pour la Commission des Affaires Sociales de l’AFE
Anne Boulo et Guy Savery
Conseillers à l’AFE pour l’Asie-Océanie et l’Afrique du Nord
etude.handicap@assemblee-afe.fr

Date de fin de recueil des témoignages: 10 février 2018